
» Nous sommes venus démolir toutes les constructions anarchiques (érigées sur le site du cimetière de Kinsuka à Kinshasa). Et nous allons le faire sans indemnisation. Les gens qui auront perdu leurs maisons ne seront pas indemnisés », prévient Gentiny Ngobila, qui était accompagné du commandant de la Police/Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo.
« Un cimetière avant d’être occupé doit être d’abord désaffecté. Le cimetière de Kinsuka n’a jamais été désaffecté. Ce cimetière est fermé, parce quil est plein. Pour le désaffecter, il faut au moins 50 ans après l’enterrement du dernier corps », rappelle le gouverneur de la ville de Kinshasa.
Qui « met en garde les chefs coutumiers. Ils n’ont aucun droit de vendre les terres ».
Réhabilitation des ancêtres
« Nous devons respecter nos morts. Malheureusement, les chefs coutumiers en complicité avec certaines personnes ont vendu les terrains où étaient enterrés nos compatriotes. On ne peut pas accepter cette profanation des tombes de nos ancêtres. Nous les avons réhabilités pour qu’ils reposent veritablement en paix », estime Gentiny Ngobila.
« J’exprime un sentiment de respect dû aux morts. Il y a des inciviques qui ont érigé des constructions anarchiques sur ce site du cimetière de Kinsuka. Lors de mon dernier passage j’avais promis que je passerai pour la démolition de toutes ces constructions anarchiques. Cette opération va continuer. Nous allons continuer dans d’autres cimetières dont Kimbaseke et Kasavubu », prévient le gouverneur de la ville de Kinshasa.
Barick Buema